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1 janvier 2014

Grand Prix de Monaco

Le rêve d'Antony Noguès: Le grand Prix de Monaco n'aurait jamais existé si, un beau jour de 1928, Antony Noguès le directeur général de l'Automobile Club de Monaco, n'avait eu l'idée d'organiser dans les rues de la Principauté, une course de vitesse automobile. Déjà connu dans le monde entier pour le rallye de Monte-Carlo, lancé en 1911, l'Automobile Club de Monaco, dont le président n'est autre qu'Alexandre Noguès. Le père d'Antony, se laisse convaincre par cette curieuse idée, tout comme le Prince Louis de Monaco, qui voit là, l'occasion d'apporter notoriété et visiteurs à la petite Principauté. Après avoir acquis à sa cause les riverains, qui ne voyaient pas d'un bon oeil, le déroulement d'une course de vitesse sous leurs fenêtres, Noguès arpente jour après jour, les rues de Monaco afin de trouver le trace idéal. Pour mener sa tâche à bien, il se fait conseiller par Louis Chiron, pilote émèrite et résident monégasque. Aprés de nombreuses réunions, le tracé est arrêté; il passera par le port, remontera sur la colline par le boulevard Albert 1er, contournera le Casino, avant de redescendre par l'épingle de la gare et rejoindre les quais en passant sous le tunnel du Tir aux Pigeons. Le 14 avril 1929, le rêve d'Antony Noguès devient enfin réalité, le départ du premier Grand Prix de Monaco est donné pour une course de cent tours du circuit de 3,180 km. Quinze voitures s'élancent. Les Alfas Roméo, pourtant données favorites cèdent rapidement du terrain et la lutte se réduit à une bagarre entre la Mercedes de Rudolf Caracciola et la Bugatti de l'Anglais William Grover, qui court sous le pseudonyme de Williams. Ce dernier, seul représentant britannique, remporte la course de haute lutte, après que le pilote allemand se soit arrêté à son stang pour changer de pneus. Au bout de quatre heures d'une course épuisante, il ne reste plus que neuf voitures en piste. Premier vainqueur de l'épreuve, Williams participera à plusieurs reprises au Grand Prix de Monaco, avant de retomber dans l'anonymat. On le retrouvera pendant la Seconde Guerre mondiale, comme agent secret; il sera hélas capturé et exécuté par la Gestapo en 1943

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